Révélé par Neochrome au début des années 2000, Seth Gueko s'est d'abord illustré sur les compilations du label pour ensuite sortir son premier maxi « Mains Sales » en 2004. Il enchaîne alors les street CDs au rythme d'un disque par an en moyenne.
« La Chevalière », son premier véritable album, est sorti le 4 mai 2009 chez Hostile Records. En attendant, des titres comme « Patate de Forain » (en featuring avec Sefyu), « Les Fils de Jack Mess » ou encore « Ma Couillasse ».
Seth Gueko a peu à peu multiplié les références à la communauté gitane tout en affichant une admiration pour l'ancien ennemi public numéro 1 Jacques Mesrine, s'autoproclamant ironiquement « fils caché de Jack Mess' ».
Le rap de Seth Gueko est un mélange de diverses influences linguistiques allant du « parler banlieue » au vieil argot parisien (il considère Michel Audiard comme l'une de ses principales références) en passant par le langage gitan/manouche, l'arabe, le lingala ou encore l'anglais.
Il s'appuie également sur des onomatopées, du verlan et des néologismes. Seth Gueko a su développer un univers propre grâce à des « gimmick », un sens de la formule, des rimes au ton souvent humoristique, un second degré pas toujours évident pour le néophyte mais pourtant bien présent, et enfin grâce au personnage qu'il s'est façonné au fil des morceaux et des interviews (« un mélange entre Al Pacino et Benoît Poelvoorde, ce qui fait un cocktail de Al Poelvoordino » dit-il dans une interview donnée à Mouloud Achour).
Son flow s'apparente selon lui, entre autres appellations, à une « machine de glaire », mais ce sont surtout ses « punch lines » (rimes frappantes) qui ont fait sa renommée. Seth Gueko est aujourd'hui reconnu avec ses expressions telle que « Zdedededex ».